Loi des allèles multiples

Les allèles multiples sont un type de modèle d’héritage non mendélien qui implique plus que les deux allèles typiques qui codent habituellement pour une certaine caractéristique dans une espèce. Avec les allèles multiples, cela signifie qu’il y a plus de deux phénotypes disponibles selon les allèles dominants ou récessifs qui sont disponibles dans le caractère et le modèle de dominance que suivent les allèles individuels lorsqu’ils sont combinés ensemble.

Gregor Mendel n’a étudié que les traits de ses plants de pois qui montraient une dominance simple ou complète et n’avait que deux allèles qui pouvaient contribuer à un trait quelconque de la plante. Ce n’est que plus tard que l’on a découvert que certains traits peuvent avoir plus de deux allèles qui codent pour leurs phénotypes. Cela a permis de rendre visibles beaucoup plus de phénotypes pour un caractère donné tout en respectant les lois de Mendel sur l’héritage.

La plupart du temps, lorsque plusieurs allèles entrent en jeu pour un trait, il y a un mélange de types de modèles de dominance qui se produisent. Parfois, l’un des allèles est complètement récessif pour les autres et sera masqué par l’un de ceux qui lui sont dominants. D’autres allèles peuvent être co-dominants ensemble et montrer leurs traits de façon égale dans le phénotype de l’individu.

Il existe également des cas où certains allèles présentent une dominance incomplète lorsqu’ils sont réunis dans le génotype. Un individu ayant ce type d’héritage lié à ses multiples allèles présentera un phénotype mixte qui mélange les deux traits des allèles.

Exemples d’allèles multiples

Le groupe sanguin humain ABO est un bon exemple d’allèles multiples. Les humains peuvent avoir des globules rouges qui sont de type A (IA), de type B (IB) ou de type O (i). Ces trois différents allèles peuvent être combinés de différentes manières selon les lois de Mendel sur l’héritage. Les génotypes qui en résultent forment le sang de type A, de type B, de type AB ou de type O. Le sang de type A est une combinaison soit de deux allèles A (IA IA), soit d’un allèle A et d’un allèle O (IAi). De même, le sang de type B est codé soit par deux allèles B (IB), soit par un allèle B et un allèle O (IBi). Le sang de type O ne peut être obtenu qu’avec deux allèles O récessifs (ii). Ce sont tous des exemples de dominance simple ou complète.

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Le sang du groupe AB est un exemple de co-dominance. L’allèle A et l’allèle B sont égaux dans leur dominance et seront exprimés de manière égale s’ils sont appariés ensemble dans le génotype IA IB. Ni l’allèle A ni l’allèle B ne sont dominants l’un par rapport à l’autre, de sorte que chaque type est exprimé de manière égale dans le phénotype donnant à l’homme un sang de type AB.

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