Raisons pour lesquelles les spectateurs ne parlent pas

Être témoin d’un acte de harcèlement est une expérience troublante pour la plupart des jeunes. En fait, de nombreux jeunes qui sont témoins de brimades à l’école se sentent souvent effrayés, anxieux et impuissants. Non seulement les brimades constantes à l’école ont un impact sur le climat scolaire et l’apprentissage, mais elles peuvent également avoir un effet sur la santé et le bien-être d’une personne. Par exemple, certaines recherches suggèrent que les brimades peuvent avoir autant d’effet sur les enfants qui en sont témoins que sur ceux qui en sont victimes.

Pourtant, peu d’enfants signalent les brimades. Non seulement ils ne résistent pas à l’intimidation, mais ils ne signalent jamais ce qu’ils voient à un adulte. Bien que de nombreux enfants ne sachent tout simplement pas quoi faire, il existe toute une série d’autres raisons qui contribuent à leur silence. Voici les sept principales raisons qui poussent les spectateurs à garder le silence.

Pourquoi les spectateurs ne disent généralement rien contre l’intimidation

Craindre des représailles de la part de l’intimidateur. La peur est peut-être la première raison pour laquelle les enfants gardent le silence. Ils ont peur que s’ils le disent à quelqu’un, l’intimidateur les prenne pour cible. Cette croyance est particulièrement vraie pour les spectateurs qui ont déjà été victimes d’intimidation. Ils regardent souvent les situations de harcèlement et sont simplement reconnaissants de ne pas être pris pour cible.

Faites l’expérience de la pression pour garder le silence. Souvent, une clique ou un groupe de filles méchantes est responsable de l’intimidation. Par conséquent, les spectateurs sont souvent des enfants qui veulent être acceptés par le groupe ou qui en font partie. Ainsi, plutôt que de défendre la victime, ils succombent à la pression de leurs camarades et gardent le silence sur le problème.

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Lutter contre l’incertitude. Souvent, les spectateurs sont témoins d’un incident d’intimidation et savent que c’est mal, mais ils ne savent pas quoi faire. C’est pourquoi il est extrêmement important que les parents, les entraîneurs et les enseignants prennent des mesures pour permettre aux spectateurs d’agir. La plupart du temps, les brimades se produisent devant d’autres personnes. Si les spectateurs reçoivent des instructions sur ce qu’ils doivent faire lorsqu’ils sont témoins de brimades, ils seront plus enclins à intervenir et à aider quelqu’un.

Inquiétude d’être traité de mouchard. Lorsqu’il s’agit de brimades à l’école ou de brimades dans les sports, il y a souvent une règle tacite de secret, surtout chez les jeunes de 11 à 14 ans. Personne ne veut être traité de rapporteur ou de rat, alors ils tournent la tête et essaient de l’oublier. Pour faire face à cet état d’esprit, les enseignants, les entraîneurs et les parents doivent apprendre aux enfants la différence entre signaler quelque chose et être un rapporteur. Défendre une personne qui est victime d’une agression doit être considéré comme un acte courageux.

Supposer que les adultes ne feront rien de toute façon. Malheureusement, de nombreux enfants ont signalé des actes de harcèlement, mais l’adulte auquel ils les ont signalés les a ignorés ou n’a pas réagi. Malgré tous les progrès réalisés en matière de prévention des brimades, de nombreux adultes préfèrent encore ignorer une situation de brimades plutôt que d’y faire face. En outre, certaines écoles encouragent les enfants à se débrouiller seuls dans ces situations. Les enfants se sentent donc apathiques face aux brimades. Ils se retrouvent avec une attitude du genre « ça ne servira à rien de toute façon ». C’est pourquoi les écoles ont besoin de politiques de prévention des brimades qui exigent des enseignants et des entraîneurs qu’ils agissent.

Sentir que ce ne sont pas leurs affaires. On a appris à de nombreux enfants à rester en dehors des situations qui ne les concernent pas. Si ce conseil est valable pour les conflits normaux, il ne l’est pas pour les situations d’intimidation. Lorsque des brimades se produisent, il y a un déséquilibre de pouvoir et la victime a besoin de l’aide et du soutien des autres. Elle ne peut tout simplement pas gérer seule une situation d’intimidation. C’est pourquoi il est important que les parents, les enseignants et les entraîneurs fassent savoir aux enfants que si une personne est victime de brimades, ils ont la responsabilité de le signaler à un adulte.

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Croire que la victime le mérite. Parfois, les enfants portent un jugement sur les victimes lorsqu’ils sont témoins de brimades. Par exemple, ils peuvent avoir l’impression que la victime a encouragé les brimades en étant « ennuyeuse » ou « arrogante ». Mais les enfants doivent apprendre que tout le monde mérite d’être traité avec respect. Et que personne ne mérite d’être intimidé. Tant que cet état d’esprit ne changera pas, les enfants continueront à se taire lorsque d’autres sont victimes de brimades.

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